Konica

C’est le premier 24×36 construit par KONICA et c’est un beau télémétrique plutôt compact. Il est communément appelé KONICA I pour le situer devant ses successeurs KONICA II, IIB, IIB-m, III, IIIA et IIIM.

Le modèle représenté date de 1950. Le modèle original de 1948 n’avait pas de synchro-flash ni de protection contre les double-expositions. Il était équipé d’un HEXAR 3,5/50mm.
Le type « 1950 » était équipé d’un HEXAR f:2,8 ou f:3,5 ou encore d’un HEXANON f:2,8/50mm.

C’est sur base d’un WELMY de 1956 de TASEI KOKI que la KONISHIROKU vient d’acquérir qu’est lancé le KONILETTE 35. Un design un peu agressif et une finition quelconque (gravures obturateur/optique)
La dénomination KONILETTE avait été utilisée pour 2 foldings 28x36mm en bakélite brune en 1953 et 1957 et ne sera plus reprise par la suite.

Le KONICA SNAP est un modèle quasi identique au KONILETTE 35.

Le KONICA AUTO S2 est une évolution du KONICA AUTO S de 1963 (déplacement de la cellule CdS dans la monture de l’objectif) qui dérive lui-même des KONICA S (1959), SII (1961) et SIII (1963), tous trois équipés de cellules au sélénium.

Ce modèle a été distribué par le distributeur américain WARDS sous la dénomination WARDS AM551 et par FOTO-Quelle en Allemagne sous la marque REVUE AUTO S22.

Premier de cette glorieuse série, le KONICA AUTO-REFLEX de 1965 fut le premier reflex 24×36 à bénéficier de l’automatisme de l’exposition. Par rapport à la série F de 1960 à 1965 (F, FS, FP, FM), il inaugure la nouvelle baïonnette AR plus largement dimensionnée. Il a aussi une caractéristique rare : il est bi-format 18×24 et 24×36 ! Son automatisme est piloté par une cellule CdS externe.
Vint ensuite en 1968 un tout nouveau boîtier dénommé KONICA AUTOREFLEX T et bénéficiant, encore une première mondiale, de l’automatisme de l’exposition avec une mesure TTL.
Le modèle présenté ci-dessous en est une évolution : il ajoute le blocage du déclencheur et l’affichage de la vitesse dans le viseur mais perd le levier OVERRIDE près du sélecteur de vitesses qui permettait de surpasser les blocages en cas de dépassements de couplage. L’interrupteur d’alimentation qui était au dos du capot disparaît et est maintenant intégré au nouveau blocage du déclencheur.
La grande qualité des objectifs HEXANON était dès lors magnifiée par des boîtiers de légende.

Les objectifs standards livrés avec le KONICA AUTOREFLEX T étaient les suivants :
– HEXANON AR 57mm f:1,2 (7 lentilles en 6 groupes)
– HEXANON AR 57mm f:1,4 (6 lentilles en 5 groupes)
– HEXANON AR 57mm f:1,8 (6 lentilles en 5 groupes)
Il a été vendu au Japon sous la dénomination KONICA FTA et en Allemagne par FOTO-QUELLE sous le nom REVUE AUTO-REFLEX TTL (objectifs marqués HEXAR).

Le KONICA C35 AUTOMATIC est une amélioration du C35 par l’incorporation du système FLASHMATIC.
Sur cette base, il y eut le C35, le C35 AUTOMATIC (FLASHMATIC au Japon), le C35V ou C35 E&L, modèle simplifié sorti en 1972 et enfin en 1976 le performant AUTO S3 (ou C35EFD), tout de noir vêtu, muni d’une optique f:1,8 et d’un automatisme priorité à la vitesse.
Les KONICA C35 EF ou C35 AF ultérieurs sont des fabrications différentes.

Au japon, il était vendu sous la dénomination KONICA C35 FLASHMATIC.
Disponible aussi en version noire. 
Parmi les accessoires spécifiques deux flash électronique (KONICA X-14 et X-20) et un boîtier sous-marin KONICA MARINE C35.

Première mondiale, le KONICA C35 EF est le premier compact 24×36 avec flash électronique incorporé. C’est oublier le VOIGTLANDER VITRONA de 1964 mais il est vrai qu’il fallait lui adjoindre une poignée-batterie…

Ce modèle KONICA C35 sera remplacé en 1976 par le C35 « NEW » EF, appelé aussi C35 EF2, à l’apparence identique si ce n’est la présence d’un retardateur mécanique et d’un obturateur allant jusqu’au 1/250e.
En 1978, apparition du KONICA C35 EFD avec système dateur incorporé et du KONICA C35 EFP modèle ultra simplifié avec un HEXANON f:4 fix-focus.

Cinq années après, Konica améliore encore son AUTOREFLEX T :  possibilité de faire des multi-expositions, déplacement des prises flash vers le coté du capot, Intégration du testeur de piles dans le blocage du déclencheur, sécurisation du retardateur, intégration du bouton de test de profondeur de champ dans le levier du retardateur, ajout d’une fenêtre mémo-film sur le dos destinée à recevoir l’étiquette du film et enfin déplacement du numéro de série sur le haut du capot près de la manivelle de rembobinage et d’une gravure « T3 ».
En 1976, nouvelles améliorations sur le KONICA AUTOREFLEX T3N (toujours marqué T3) : Nouveau dessin du prisme afin d’intégrer une griffe flash avec contact central. On note aussi l’apparition d’un volet d’occultation de l’oculaire, la disparition de la gravure « T3 » sur le capot près de la manivelle, remplacée par le report du numéro du série.
Entretemps, en 1974, un modèle baptisé AUTOREFLEX A3, simplification du T3 de 1973 par la perte du retardateur, du test de profondeur de champ et du système multi-expositions.

Ce tout nouveau boîtier destiné à remplacer l’AUTOREFLEX A3, comme version économique du T3, a été conçu afin d’alléger, compacter et économiser…
Recours massif aux matériaux synthétiques, performances et équipement en recul – vitesse à partir du 1/8e, abandon du test de profondeur de champ, de la multi-exposition, de l’affichage dans le viseur de la vitesse et de l’ouverture maximale, de l’occultation de l’oculaire, du contrôle de pile etc…
Il en résulte un appareil compact, léger et éminemment sympathique permettant de tirer parti sans problèmes de la qualité des optiques HEXANON !

La gravure KONICA sur l’avant du prisme existe en lettres capitales ou en minuscules.

Sur la même base que celle du TC, le KONICA AUTOREFLEX T4 a la lourde tâche de succéder au T3 dans un contexte de miniaturisation et d’économie. Il retrouve donc, entre-autres, la multi-exposition et le test de profondeur de champ tout en permettant la motorisation.

Avec le FS-1, KONICA propose un boîtier SLR dans l’air du temps : compacité, électronique avancée et motorisation intégrée (première mondiale juste avant le CONTAX 137).
Malheureusement il est dépourvu du test de profondeur de champ et surtout de la mémorisation de la mesure.
En 1983, le KONICA FT-1 apportera quelques améliorations et sera le dernier reflex de la marque.

Suivant l’avis de bulha.de, il semble que l’électronique du FS-1 ait posé bien des problèmes de fiabilité. Seule la « troisième version » de l’électronique installée dans les boîtiers avec un numéro supérieur à 350000 serait vraiment fiable.

Avec son parasoleil ’24/28′ en option de forme rectangulaire.

Encore une première mondiale pour Konica : le premier appareil photo 24×36 à système autofocus intégré.
Son prototype fut présenté à la PHOTOKINA 1976. En lutte avec MINOLTA principalement, c’est KONICA qui rafla la mise. Le module VISITRONIC est un système passif fonctionnant comme un télémètre où l’oeil est remplacé par un détecteur électronique.
Il reprend les éléments qui ont fait le succès du C35 EF en perdant au passage les informations d’exposition et de mise au point dans le viseur, le témoin de charge du flash près de l’oculaire.
Il sera remplacé en 1980 par le KONICA C35 AF2, essentiellement un redesign cosmétique.

Les Russes de BELOMO sortirent une copie conforme du KONICA C35 AF dénommée ELIKON AUTOFOCUS en… 1986.

Le KONICA POP est basé sur le KONICA C35 EF3 de 1981 et la version export du KONICA EFJ de 1982. Tous trois ont été livrés en différentes couleurs. C’est un modèle très simple et sans doute pas à la hauteur de la qualité de son optique.
Il y aura une flopée de KONICA POP par la suite mais sans liens autres que la dénomination avec ces 3 premiers.

Outre les couleurs présentées, il était livrable aussi en bleu, rose, kaki et blanc.
A partir de 1987, quelques modifications apparaissent comme le montre le modèle rouge présenté ici) : L’objectif est marqué KONICA LENS, un volet en 2 parties protège l’objectif. Il s’ouvre et se referme en manœuvrant le déclencheur. Le curseur réglant la sensibilité ASA et la fenêtre d’affichage ne sont plus autour de l’objectif mais reporté à la jointure du boîtier et du fût porte-objectif. En outre Le logo KONICA en façade à un graphisme différent, avec le K stylisé, correspondant au logo officiel de la marque.
En 1988 apparaîtra un modèle AUTO-DATE 
Il existe aussi quelques variantes publicitaires (http://www.collection-appareils.fr/x/html/appareil-11318-Konica_Pop.html)

Tomber plus bas, ce n’est pas possible. Un « box » avec 3 réglages ASA et un flash. 

Existe aussi en rouge.