Canon

Evolution plus compacte et simplifiée (sans télémètre et levier d’armement reporté au-dessus de l’appareil) du premier CANONET de 1961 qui fut un succès phénoménal (1.000.000 de ventes en 2 ans 1/2) inaugurant une série de légende :
– le CANONET S (10/1964) avec un SE 45mm f:1,7 et une cellule Cds.
– le CANONET QL 17 (03-1965), une refonte complète sous le même look et bénéficiant du système d’aide au chargement du film CANON QUICK LOADING.
– le CANONET QL 19 (03-1965 également) avec une optique moins lumineuse
– le CANONET QL 25 (10/1965) version low-cost avec objectif ouvrant à f:2,5 et obturateur moins performant.
– le CANONET QL 19 E (11-1965) qui est le premier CANON a bénéficier d’un obturateur électronique (SEIKO SE).
– le CANONET 28 de décembre 1968, version très simplifiée faisant largement appel au plastique et équipé d’une prise pour flash-cubes. Il a servi de base au BELL & HOWELL 35/28 destiné à l’export aux USA.
– le NEW CANONET QL 17 (07-1969) inaugure une nouvelle série encore plus compacte et légère grâce au raccourcissement de la focale à 40mm. Apparition du système flash automatique CATS (CANON AUTO TUNING SYSTEM)
– le NEW CANONET 28 (03-1971) sur base du précédent mais destiné à une plus large distribution. Il eut un énorme succès et fut produit jusqu’en 1976
– le NEW CANONET QL 19 (05-1971) qui fut rapidement retiré pour laisser la place aux GIII.
– le CANONET G-III 17 (03/1972). III pour 3eme génération et « G » pour « Grade up » indiquant le saut qualitatif. Encore un immense succès : 1.200.000 exemplaires en 11 ans de production !
– le CANONET G-III 19. Comme d’habitude un petit frère plus abordable.

Le CANON DEMI-S fait partie d’une série de 7 modèles compacts au format 18×24 sur film 135 (Rapid pour le DEMI RAPID), tardive réaction au succès de l’OLYMPUS PEN.
Ce très joli voire luxueux boîtier en métal gainé aux formes arrondies améliore les performances du CANON DEMI de février 1963 dont il dérive en apportant une optique plus lumineuse. Ce même DEMI avait été proposé en octobre 1963 en plusieurs couleurs (noir, bleu, rouge et blanc).
Il fut suivi en avril 1965 par un boîtier DEMI C pouvant recevoir outre le CANON SE 28mm f:2,8, un CANON SD 50mm f:2,8. En juin 1965 fut proposé le DEMI RAPID destiné aux cartouches AGFA RAPID et équipé d’une cellule CdS. Enfin arrivèrent en 1966 les DEMI EE 17 (le plus performant de la série) et en 1967 la version low-cost  DEMI EE 28.

Le CANON PELLIX sorti en avril 1965 a été le premier reflex CANON à mesure de la lumière TTL, à travers l’objectif. Il apportait en outre une innovation rare : un miroir semi-transparent de 20 microns qui permettait dès lors de garder constamment le sujet à l’oeil. Ce modèle PELLIX QL bénéficie du système d’aide au chargement QUICK LOADING, de la possibilité de coupler un CANON METER BOOSTER et de bloquer le levier de fermeture du diaphragme.

Le CANON PELLIX QL était livré, en version chromée ou noire, avec un FL 50mm f:1,4 ou un FL 58mm f:1,2.

Dernier boîtier reflex à utiliser la monture FL à mesure à diaphragme fermé. Concurrence oblige…

LE CANON FT était habituellement livré avec un FL 58mmf:1,2 ou un 50mm f:1,4.

Le CANONET 28 de 1968 est dans la lignée du CANONET JUNIOR : performances de base avec un très net recul au niveau des matériaux et de la finition. Une tache dans la belle série CANONET !

Dérivé du NEW CANONET QL 17, il s’agit d’une version simplifiée full-auto remplaçant l’automatisme AE priorité à la vitesse des modèles précédents. Pas de retardateur, pas de QL, pas de correction automatique de la parallaxe et gamme de vitesses plus étroite.
Il connut un immense succès et fut produit pendant 5 ans.

Dérivé du CANON FP de 1964, c’est une évolution du CANON FT de 1966 avec indications dans le viseur mais surtout introduction de la nouvelle monture à baïonnette FD permettant la mesure à pleine ouverture. 

Le CANON FTb a également été disponible en version noire.

Le CANON EX AUTO est une amélioration du populaire EX EE de 1969. Il apporte une prise en compte automatique de l’ouverture maximale des compléments optiques, un couplage du flash à la distance et un contact central avec plot supplémentaire pour les flashs dédiés. Enfin c’est l’occasion de proposer un nouvel objectif de 125mm.

Costaud, très performant et simple à utiliser grâce à son automatisme priorité vitesses, le CANON EF fait un peu figure à part avec son obturateur à rideaux métalliques COPAL SQUARE.

Le CANON EF était aussi proposé équipé d’un CANON FD 55mm 1:1,2 S.S.C. ou d’un CANON FD 50mm 1:1,8 S.C.

Boitier réservé aux marchés extérieurs au Japon est identique au CANON FTb sauf que la vitesse maximale est réduite au 1/500e et que le système de mesure est à prépondérance centrale au lieu des 12% du centre. Suppression du retardateur, du blocage du déclencheur, de l’interrupteur et du test de pile, des contacts flash dédiés et du blocage du test de profondeur de champ.
Moins de chrome, plus de plastique…

Pour répondre à introduction par KODAK en mars 1972 du nouveau format 110, CANON propose d’emblée un haut de gamme : optique très lumineuse de haut niveau, télémètre, automatisme électronique poussé et dateur !
En même temps, CANON propose un petit frère +- 20% moins cher sans télémètre, LE 110 E,sans dateur et équipé d’un objectif 4 lentilles ouvrant à 2,7 dénommé CANON 110 E. Ce modèle sera adapté en 1977 pour recevoir les nouveaux films 400 ASA et prebdra le nom de 110 ED 20.

La sortie en avril 1976 du CANON AE-1 est un véritable choc. Il y aura un avant et un après AE-1 !
Jamais l’électronique n’a autant été intégrée et miniaturisée. La conception en ensembles électroniques modulaires pilotés par un vrai processeur a permis de réduire drastiquement le nombre de pièces. L’interface électronique-mécanique a été particulièrement optimisée, les composants ne consomment de l’énergie que lorsqu’ils sont utilisés par exemple par l’utilisation d’aimants répulsifs.
L’utilisation massive d’une électronique de pointe et de matériaux composites, la conception modulaire de l’appareil et l’étude poussée des procédés de fabrication, tout cela a permis la sortie d’un boîtier full auto ultra-performant au prix d’un bon semi-automatique. Une révolution…
La famille CANON A sera composé de 6 modèles étalés sur 6 ans :
– CANON AE-1 (04/1976), le précurseur avec automatisme AE. Il connut un énorme succès commercial.
– CANON AT-1 (12/1976), semi-automatisme et prix d’attaque pour les marchés extérieurs exclusivement.
– CANON A1 (04/1978), le vaisseau-amiral, triple-automatisme : priorité aux vitesses ou aux diaphragmes ou programme. Affichage électronique dans le viseur. Motorisation rapide en option.
– CANON AV-1 (05/1979), automatisme priorité au diaphragme pour répondre à la demande du marché.
– CANON AE-1 Program (04/1981), automatisme programmé vitesses/diaphragmes pour réconcilier tout le monde. Affichage LED, motorisation en option améliorée, un nouveau standard.
– CANON AL-1 (03/1982), automatisme priorité au diaphragme et, pour faire patienter l’implantation d’un vrai autofocus… un système d’aide à la mise au point.

Le CANON AE-1 a été disponible en version chromée ou noire.
L’équipement d’origine comprenait au choix un FD 50mm 1,4 SSC ou un FD 50mm 1,8 SC.
Un dos dateur spécifique est disponible.

Afin d’offrir, hors Japon, une alternative meilleur marché au CANON AE-1, le CANON AT-1 en est un clone mais en perdant l’automatisme et la touche contre-jour.

Le CANON A1 constitue le haut de gamme de la série A. Il met tout le monde d’accord puisqu’il peut utiliser 5 modes automatiques en plus du manuel grâce à un usage intensif des dernières percées de l’électronique.
Afin d’utiliser ses multiples possibilités, il est pourvu d’un nombre impressionnant de boutons, molettes et leviers de commande. On ne lui reprochera donc que de ne pas fonctionner sans piles…

Le CANON A-1 n’a été disponible qu’en version noire.
L’équipement d’origine comprenait au choix un FD 50mm 1,4 SSC ou un FD 55mm 1,2 SSC.
Un dos dateur CANON DATA BACK A est disponible en option.

La grande bataille qui déchainait alors les passions entre photographes était « priorité au diaphragme ou priorité à la vitesse ? ». Certes CANON avait mis tout le monde d’accord un an auparavant avec le multi-automatisme du CANON A1 et poursuivra avec l’AE-1 PROGRAM deux ans plus tard. Canon décida de satisfaire la forte demande d’un automatisme priorité au diaphragme, pas dans la tradition de la marque mais plus facilement appréhendé par nombre d’utilisateurs.
Une autre révolution qui en a ahuri plus d’un est la modification du mode de fixation de l’optique. Tout en gardant strictement la même baïonnette, les concepteurs de CANON ont permis que l’objectif se monte sur le boîtier et se bloque en le faisant pivoter, manœuvre beaucoup plus aisée plutôt que de serrer la bague arrière.
Enfin pour endiguer la montée des coûts, CANON réduit l’équipement (pas de test de profondeur de champ, pas de mise en mémoire et surtout propose maintenant un nouvel objectif standard ouvrant à f:2 (6 lentilles en 4 groupes).

Le CANON AV-1 est livré uniquement en finition chromée et équipé au choix du CANON FD 50mm 1,8 S.C. ou du nouveau CANON FD 50mm 1,8 à baïonnette améliorée remplaçant l’ancienne dite « breech-lock ».

A partir de 1979, la gamme optique est convertie à la nouvelle baïonnette plus simple à manipuler.
Le traitement des lentilles n’est plus spécifié mais subsistent les traitement S.C. « SPECTRA COATING » et S.S.C. « SUPER SPECTRA COATING ».

Avec son parasoleil optionnel BW-72B.

Canon proposait également un zoom 35-70 ouvrant à 2,8-3,2

Curieusement, la bague-allonge est équipée d’une ancienne baïonnette breech-lock » ! Il n’y a pas toutes les cames internes qu’il faut protéger.

Canon proposait également d’autres 300m : FD 4/300, FD 4/300 L, et FD 2,8/300 L.

Identique au CANON A35 DATELUX, premier compact CANON avec flash incorporé sorti en octobre 1977, mais sans le système dateur, le CANON A35F était destiné uniquement à l’export.
Dans une belle construction, ses performances sont plutôt modestes.

Premier CANON à bénéficier de l’autofocus. Préféré au système passif HONEYWELL VISITRONIC, CANON a étudié un système actif de triangulation basé sur l’émission de diodes infra-rouges (IRED), beaucoup plus sensible en basse-lumière ce qui a fait le succès de ce modèle et de ses successeurs.

La dénomination change suivant le marché de destination (comme, hélas, ce sera quasi la règle pour la future production CANON) :
– Japon : AF35 M AUTOBOY
– USA : SURE SHOT
– Europe : AF35M

C’était en pleine bataille pour l’intégration de l’autofocus dans les boîtiers reflex, PENTAX avait sorti en 1981 son ME-F qui incorporait les capteurs AF dans le boîtier mais la motorisation n’était présente que sur certains objectifs dédiés. La même année CANON sort son FD 35-70 f:4 AF qui incorpore l’AF, sensors et moteur, dans l’optique avec l’avantage de pouvoir être monté sur tous les boîtiers de la marque.

En mars 1982, CANON présente son AL-1 « QUICK FOCUS » doté de sensors AF TTL mais se contentant d’indiquer à l’utilisateur dans quelle sens tourner la bague de mise au point jusqu’à l’obtention du point. De quoi faire patienter…en attendant de savoir qui allait rafler la mise en intégrant une vraie mise au point AF TTL performante avec une vraie gamme d’optiques ?

Ce boîtier a la particularité désagréable d’avoir le couvercle du boîtier piles rapidement défectueux.

Sorti 3 mois après le CANON SNAPPY 50, le SNAPPY 20 en est une version light, avec un objectif moins lumineux et sans autofocus.

LE CANON SNAPPY 20 était disponible en 5 couleurs : noir, rouge, jaune, bleu et blanc.
En 1984, une version spéciale dénommée SNAPPY 84 sortira à l’occasion des jeux Olympiques de Los Angeles.

Sorti en même temps que son petit frère sans système dateur, le CANON AF35M II QD est une remise à jour de l’AF 35M de fin 1979. Le plus marquant est sa compacité et l’ajout d’un système facilitant la mise en place du film.

Dénominations localisées : AUTOBOY 2 (Japon), New SURE SHOT QD (Usa) et AF35M II QD (Europe)
A noter que les fermetures en plastique du dos et du logement piles sont assez approximatives.

Les grandes marques se battent pour proposer les boîtiers reflex les plus évolués et le public commence à se détourner des complications au profit de compacts bien plus aisés à manipuler.
Le nouveau CANON T50 vise à offrir un boîtier reflex simple d’utilisation par la motorisation et l’automatisme à programme.
La série T s’étoffera ensuite avec la sortie en 1984 du CANON T70 beaucoup plus complet : multi-automatismes program et priorité vitesse, double mesure, LCD.
LE CANON T80 de 1985 succombe à la mode autofocus (avec l’une des trois optiques spécialement motorisées CANON AC 50, 35-70 ou 75-200).
En 1986, ce sera le CANON T90, haut de gamme de la série avec un look plus arrondi, multi-automatique (8!) (priorité à l’ouverture, priorité aux vitesses, multiprogrammes, motorisation rapide 4,5 i/s, verres de visée interchangeables, multi-expositions etc… Il est surnommé « The Tank »…
Enfin en 1990, dernier de la série T et dernier boîtier en monture FD, le CANON T60 détonne plutôt dans la série. Look différent, pas de motorisation, simple automatisme priorité aux vitesses… Un peu comme un AE-1 au goût du jour ! Uniquement destiné à l’export, il constitue une alternative low-cost aux nouveaux CANON EOS. Il est d’ailleurs sous-traité par COSINA.

En 1983, le CANON T50 obtint le GOOD DESIGN AWARD du MITI (Ministry of International Trade and Industry).
Il y eut aux USA une série limitée dénommée CANON T-5

Deuxième boîtier de la série T, le CANON T-70 rehausse le niveau et séduit pas ses possibilités : automatismes multiprogrammes, automatisme priorité à la vitesse, double système de mesure et panneau LCD.

Le CANON T-70 était livré en kit avec soit un zoom FD 35-70mm f:3,5-4,5, soit un zoom FD 28-55mm f:3,5-4,5.
Avec ce boîtier, CANON obtint à nouveau en 1984 le « GOOD DESIGN AWARD » du MITI (Ministry of International Trade).
Le T-70 fut aussi élu « EUROPEAN CAMERA OF THE YEAR ».

Le CANON SNAPPY ’84 est une version spéciale du SNAPPY 20 à l’occasion des jeux Olympiques de 1984 qui se tenaient à Los Angeles et dont CANON était sponsor officiel.

Pour ce modèle, CANON casse tous les codes de conception d’un 35m : forme cylindrique avec prise en main style caméra video, flash autozoom dans le capuchon d’objectif, double système de visée, chargement du film en S !

PHOTURA est la dénomination pour le marché américain.
Pour l’Europe : EPOCA et au Japon : AUTOBOY JET.
La version japonaise dispose en plus de l’option « panorama ».

La série CANON ION débute en juillet 1986 avec le CANON ION RC-701, première « Still Video Camera » sur le marché. Ce ne sont pas encore vraiment des appareils numériques, plutôt des adaptations de la vidéo. Il y aura 8 modèles échelonnés jusque fin 1992. Les premiers appareils photo digitaux viendront en 1995 avec le CANON CE300 et surtout en 1996 avec le premier modèle de la série CANON POWERSHOT.

Le CANON ION RC260 était destiné uniquement à l’export.

Présenté à l’époque comme le plus petit et le plus léger des appareils photo amphibies 35mm, le CANON SURE SHOT WP-1 est une version light du SURE SHOT A-1 (en Europe : PRIMA AS-1 et au Japon : AUTOBOY D5).
Il s’en distingue essentiellement par la couleur rouge de sa poignée (Grise foncé sur les autres modèles). Son mode d’emploi spécifie qu’il n’est pas étanche pour la prise de vue sous l’eau, le modèle original étant prévu pour 4,5m de profondeur.
En outre, il est dépourvu du dateur et du cadre panorama
Performant, pourvu d’une excellente optique et facile à utiliser, il connut un beau succès.

Premier modèle de la marque au format APS (IX 240), le CANON IXUS est présenté comme le champion du monde de la compacité en matière de camera compacte autofocus avec zoom.
Avec son luxueux habillage en métal, il rencontra un notable succès.

Après le CANON EOS IX (IX-E au japon) d’octobre 1996, le CANON EOS IX 7 est le deuxième et dernier boîtier reflex CANON au format APS « IX 240 ».
Il intègre les fonctionnalités que procurent le format APS aux caractéristiques qui font le succès du CANON EOS 500 N (NEW EOS KISS au Japon, EOS REBEL G aux Usa) tout en étant plus petit et léger.
Dans la foulée, CANON lance 2 optiques compactes et légères en monture EF spécialement pour accompagner ce modèle : le zoom EF 22-55mm f:4-5,6 USM et le zoom EF 55-200mm f:4,5-5,6 USM (équivalent 24×36 28-69mm et 69-250mm).

Le CANON EOS IX 7 était vendu aux USA sous la dénomination EOS IX Lite et au Japon EOS IX 50.

Uniquement destiné à l’export, le CANON IXUS CONCEPT est une étude de design ovoïde sur base de l’IXUS M1 ELPH LT) de fin 1998, nouveau recordman de compacité et de légèreté.

Le CANON IXUS CONCEPT ARANCIA était vendu aux USA sous la dénomination « ELPH SHADES SUNSHINE ».